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giovedì 23 agosto 2007

La contribution des Arabes au développement des échecs est immense, notamment grâce à quelques souverains musulmans, véritables passionnés du jeu. Le calife Haroun al-Rachid est le mécène de plusieurs champions avec lesquels il aime se confronter. En 847, il organise une compétition rassemblant les meilleurs joueurs de l'Empire islamique, sans doute le premier tournoi de l'histoire des échecs. Les premiers livres techniques datent de cette époque.

Après les conquêtes de l'Espagne et du Portugal, les échecs connaissent une expansion considérable. Dans cette nouvelle province appelée al-Andalus, les Maures installent des universités dispensant l'enseignement de la culture musulmane, échecs compris. Une modification de l'échiquier, jusqu'alors simplement quadrillé, intervient vers l'an 1000 : les cases sont partagées en trente-deux blanches et autant de noires. Cette nouveauté introduit la notion de fous de cases blanches ou de cases noires. C'est ainsi que le shatrandj se répand en Occident.


Premiers traités échiquéens

Les Arabes ont énormément contribué au développement et à l'approfondissement des échecs. Ce sont eux qui, les premiers, ont constitué une véritable "littérature échiquéenne" rassemblant des recueils de parties et des problèmes d'échecs destinés à l'apprentissage du jeu ou à son perfectionnement. AI-Adli rédige son Livre des échecs en 842, sous le calife Haroun al-Rachid, grand mécène du jeu. De cette même époque datent des fins de parties analysées et desquelles étaient tirés des enseignements applicables à la pratique. Ces traités, notamment ceux d'al-Suli, étudient des parties réellement jouées dont le dénouement est particulièrement beau ou surprenant. C'est la naissance du problème d'échecs.

Meilleur joueur de cette époque, al-Suli cite à l'appui d'un problème une anecdote amusante, que François Le Lionnais relate dans son Dictionnaire des échecs :

Un jeune seigneur eut la folie de jouer aux échecs, contre un monceau d'or, sa belle et favorite esclave Dilaram. Réduit à une position désespérée et menacé d'un mat en un coup, sa vue se trouble, sa tête s'égare, il maudit sa cupidité qui l'expose à perdre une femme qu'il adore. Incapable de se délivrer du danger qui le menace, il croit n'avoir plus qu'à se résigner à son malheureux sort. Mais la belle Dilaram suivait la partie. Derrière son voile, elle l'avait étudiée avec soin, et ne désirant pas devenir la propriété de l'étranger, elle s'écrie : "Oh ! mon seigneur, que la joie rentre dans votre âme, sacrifiez vos deux rocs [tours] plutôt que moi, avancez hardiment votre éléphant [fou], poussez votre pion et votre cavalier donnera le mat !" Un peu incrédule, son maître suivit quand même son conseil, gagna l'or et garda Dilaram.

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